Proverbes africains

Qui est souvent à la cour du roi, finit toujours par trahir ses amis.
Une mer calme ne forme pas des marins d’expérience.
   Même quand un lion n’est pas de solide constitution, on ne l’appelle pas une civette.
                                    Quand on est au milieu du fleuve, on n’injurie pas le crocodile.
Suis le caïman et tu boiras de l’eau claire.
Le gibier peut oublier le chasseur. Le chasseur n’oublie pas le gibier.         
Tous les Blancs ont une montre, mais ils n’ont jamais le temps.
Ce que le poisson engloutit est tout bénéfice pour son maître le crocodile.
La lenteur du caméléon ne l’empêche pas d’atteindre son but.
Le morceau de bois resterait 10 ans dans l’eau qu’il ne deviendrait pas caïman.
Tu peux toujours faire un sac de la peau d’un éléphant, mais que vas-tu trouver à y mettre dedans ?
Le grillon tient dans le creux de la main, mais on l’entend dans toute la prairie.
Marche en avant de toi-même, comme le chameau qui guide la caravane.
Celui qui rame dans le sens du courant fait rire les crocodiles.
Si en te baignant tu as échappé au crocodile, prends garde au léopard sur la berge.
Que celui qui n’a pas traversé ne se moque pas de celui qui s’est noyé.
L’erreur n’annule pas la valeur de l’effort accompli.
Un vieillard qui meurt, c’est comme une bibliothèque qui brûle.
Ce qui est plus fort que l’éléphant, c’est la brousse.
C’est celui qui n’a jamais exercé qui trouve que le pouvoir n’est pas plaisant.
Au chef, il faut des hommes et aux hommes, un chef.
La langue qui fourche fait plus de mal que le pied qui trébuche.
Bouche de miel, coeur de fiel. (proverbe touareg)
Le coassement des grenouilles n’empêche pas l’éléphant de boire.
On ne prend pas un hippopotame avec un hameçon.
C’est celui qui n’a jamais exercé qui trouve que le pouvoir n’est pas plaisant.
Les condoléances ne ressuscitent pas le défunt mais elles entretiennent la confiance entre ceux qui restent.
La mort engloutit l’homme, elle n’engloutit pas son nom et sa réputation.
Une pirogue n’est jamais trop grande pour chavirer.
Le jour éloigné existe mais celui qui ne viendra pas n’existe pas.
Ce n’est pas la veille du marché que l’on nourrit sa poule.
Si tu portes un vieillard depuis l’aube et que le soir tu le traînes, il ne se souvient que d’avoir été traîné.
La buse qui plane ne se doute pas que ceux qui sont en bas devinent ses intentions.
Il n’y a pas qu’un jour, demain aussi le soleil brillera.
Si tu supportes la fumée, tu te réchaufferas avec la braise.
       Le feu qui te brûlera, c’est celui auquel tu te chauffes.
Au chef, il faut des hommes et aux hommes, un chef.
Si tu vois une chèvre dans le repaire d’un lion, aie peur d’elle.
C’est celui dont tu as soigné l’impuissance qui te prend ta femme.
Que celui qui n’a pas traversé ne se moque pas de celui qui s’est noyé.
Le ciel n’a pas deux soleils, le peuple n’a pas deux souverains.
    Ne pile pas ton mil avec une banane mûre.
La persévérance est un talisman pour la vie.
On est plus le fils de son époque que le fils de son père.
Pour qu’un enfant grandisse, il faut tout un village.
L’oeuf ne danse pas avec la pierre.
Homme, bois de l’eau pour te rendre beau.
Gave-toi de soleil pour te rendre fort.
Et regarde le ciel pour devenir grand.
Lorsque tu ne sais pas où tu vas, regarde d’où tu viens.
C’est au bout de la vieille corde qu’on tisse la nouvelle.
Le mensonge donne des fleurs mais pas de fruits.